Alors que les indépendantistes du Front de Libération National Kanak et Socialiste (FLNKS) ont demandé à l’État, le jeudi 8 avril 2021, l’organisation du troisième référendum sur l’accession à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie, je m’interroge quant à la tenue de cet exercice démocratique au regard de la situation locale actuelle.

Le mardi 4 mai 2021, lors d’un débat au Sénat, en présence de Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, j’ai eu l’occasion d’exprimer mes craintes à ce sujet.

La situation en Nouvelle-Calédonie ne me semble pas propice à l’organisation de ce dernier référendum, à l’image des nombreuses scènes de violence auxquelles nous avons assisté ces dernières semaines.

Face à cette situation, certains pourraient être tentés de simplement repousser la date du 3ème référendum au plus tard, en septembre 2022, considérant que les prochains gouvernants traiteront le sujet. D’autres pourraient inciter l’État français à maintenir la même question que lors des deux premières consultations, au risque que se reproduisent les scènes de violence du 4 octobre dernier, date du deuxième référendum.

Comme plusieurs de mes collègues, je suis convaincu qu’une autre voie est possible. Une voie reposant sur l’acceptation et l’addition des différences, entre les loyalistes et les indépendantistes, que nous avons trop longtemps tenté de minimiser.

Il est de la responsabilité de l’État français de proposer un projet qui considèrera ces différences et qui maintiendra le lien si particulier que la France a construit avec la Nouvelle-Calédonie.

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